Dans les coulisses d’Artemuze : interview radio ICI Belfort et histoire d’une marque engagée

Découvrez l’envers du décor d’Artemuze dans Nos fiertés locales, une émission diffusée le 26 mai 2025 sur ICI Belfort Montbéliard. J’y étais invité pour la troisième fois par le journaliste Noa Sommier, pour un échange chaleureux et inspirant, placé sous le signe de la création, du patrimoine et de la passion partagée.

Lors de mes précédents passages, j’avais évoqué mon projet photographique consacré au Sahara, une aventure humaine et artistique qui m’habite toujours. Cette fois-ci, l’entretien était entièrement dédié à Artemuze, ma marque de décoration intérieure, vecteur de culture et de beauté.

Retour sur une histoire singulière : la naissance d’Artemuze

Dans les studios d’ICI Belfort Montbéliard, Noa Sommier m’a invité à revenir sur l’histoire d’Artemuze, une aventure qui a démarré en 2015, dans un tout autre univers : celui des accessoires de mode en soie lyonnaise. À l’époque, j’avais imaginé une collection de pièces raffinées, portées par le désir de concilier élégance, art et savoir-faire textile.

Mais comme beaucoup de créateurs indépendants, j’ai dû affronter des imprévus. La marque a connu une mise en pause forcée, le temps pour moi de réorienter mes priorités, de nourrir d’autres projets photographiques, et surtout de laisser infuser une nouvelle vision.

Cette vision a mûri, s’est affinée. Et c’est ainsi qu’est née la renaissance d’Artemuze en 2023, dans un domaine plus en phase avec mes aspirations profondes : le Home déco, à la croisée de l’art et de la transmission culturelle.

Artemuze aujourd’hui : une marque de Home déco porteuse de sens

Lors de l’entretien, j’ai pu détailler comment Artemuze s’est transformée pour devenir une marque engagée dans la création d’objets décoratifs élégants et porteurs d’histoire. Nos pièces — coussins, kakémonos, trousses — sont autant d’invitations à la contemplation, à la rêverie, à la (re)découverte d’un patrimoine visuel et émotionnel.

Noa m’a interrogé sur les valeurs qui fondent Artemuze : l’exigence de qualité, l’amour des matières nobles, mais aussi le désir de raconter des histoires à travers les objets. Chaque coussin, chaque kakémono est pensé comme une œuvre miniature, conçue pour faire entrer l’art dans le quotidien.

Une fabrication 100% française, en Alsace

Un autre point fort de l’échange avec Noa a été la présentation de notre processus de fabrication. Artemuze fait le pari du 100 % Made in France, avec une production locale en Alsace, au cœur d’un territoire riche de savoir-faire textile. Nos coussins, nos kakémonos et nos accessoires sont réalisés en velours haut de gamme, avec des impressions en haute définition.

Nous avons évoqué les différentes étapes du processus : la sélection des visuels, leur traitement graphique pour les adapter à l’impression textile, la confection artisanale qui garantit une finition soignée et durable. Tout est pensé dans le respect des matières, de l’environnement, et des talents locaux.

Le coussin Bourdon sur Zinnia : coup de cœur sur les ondes

Moment savoureux de l’interview : lorsque Noa Sommier a évoqué le coussin “Bourdon sur Zinnia”, une des pièces phares de la collection Comme au Jardin. Ce visuel, issu de mes prises de vue macro dans des jardins de l’Est de la France, capture l’instant suspendu d’un bourdon en train de butiner une zinnia rouge intense. La texture du velours, le contraste des couleurs, l’effet de relief... Tout concourt à une sensation de douceur.

Noa, avec humour et tendresse, a confié qu’il aurait bien aimé “piquer un somme sur ce coussin”. Une anecdote qui a fait sourire, mais qui dit beaucoup de la relation tactile et émotionnelle que nous entretenons avec les objets du quotidien — surtout lorsqu’ils sont conçus avec soin et sens.

Une aventure familiale : l’implication de Sandrine

Artemuze, c’est aussi une histoire de famille. J’ai tenu à rendre hommage à Sandrine, ma cousine, qui m’accompagne dans cette aventure avec générosité et efficacité. Elle participe à la logistique, au suivi de production, à la gestion des commandes. C’est une présence essentielle, discrète mais solide, qui incarne les valeurs d’entraide, de proximité et de bienveillance que je souhaite insuffler à chaque étape du projet.

Nous avons parlé brièvement de cette dynamique familiale dans l’émission, et j’ai pu exprimer ma gratitude envers toutes celles et ceux qui, dans l’ombre, rendent ce projet possible.

Sandrine est co-gérante de Colorathur, au Parc de Wesserling (68)

Entre photographie et design : un équilibre fécond

L’interview a aussi permis d’aborder les liens entre ma pratique de photographe et l’univers d’Artemuze. La photographie reste au cœur de mon processus créatif. C’est par elle que je capte des instants, des atmosphères, des lumières. C’est aussi par elle que je tisse des ponts entre l’art et la décoration intérieure.

Chaque visuel sélectionné pour Artemuze est le fruit d’un travail photographique minutieux : choix du sujet, mise en lumière, composition, post-traitement. Rien n’est laissé au hasard. Et c’est cette exigence artistique qui donne à chaque pièce son unicité et sa valeur ajoutée.

Un clin d’œil au Sahara et à la mémoire des projets passés

Enfin, Noa a tenu à revenir sur mon projet autour du Sahara, que j’avais déjà évoqué lors de mes précédents passages. Nous avons échangé sur cette dimension environnementale et humaine qui traverse mon travail depuis plusieurs années.

Même si l’entretien était centré sur Artemuze, ce détour par le désert a permis de rappeler que toutes mes créations, qu’elles soient photographiques ou décoratives, participent d’une même démarche : mettre en lumière des mondes souvent invisibles, créer des passerelles entre les cultures et les sensibilités.

ICI Belfort : Une belle visibilité pour Artemuze

Passer à nouveau dans Nos fiertés locales fut un honneur et une belle opportunité pour faire rayonner Artemuze. Cette émission valorise les acteurs du territoire, les artisans du sensible, ceux qui s’engagent à faire de la culture un levier d’émotion et de transformation.

Je remercie sincèrement Noa Sommier pour son écoute, sa curiosité et la qualité de nos échanges. Son regard bienveillant et ses questions pertinentes ont permis de faire ressortir l’âme d’Artemuze, au-delà des objets.

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